III.3 Les moyens de l'astronomie : "Ressources humaines et financières, valorisation"

L’objectif de ce groupe est de conduire une réflexion sur la nature et le volume des besoins en ressources des laboratoires d’astronomie dans le contexte actuel et d’émettre des recommandations à destination des tutelles des laboratoires. Le groupe commencera son travail en effectuant un état des ressources humaines et financières des unités.

Les UMR et UAR au sein des OSU étant les briques de base du système de recherche français en astronomie, le groupe s’interrogera sur leurs capacités d’autofinancement (frais de gestion sur contrats, facturation de prestations de plateformes…). Il s’agira d’étudier les marges de manœuvre financières susceptibles d’être dégagées pour augmenter le potentiel d’action des laboratoires à des fins de recherche fondamentale, en sus des moyens potentiellement disponibles (subventions d'état, ressources propres-...) sans détourner les laboratoires de leurs objectifs scientifiques.

Le groupe mènera d’autre part une réflexion sur la nature et volume des besoins des unités en ressources humaines et sur le capital humain présent dans les unités. Il s’interrogera sur les types de métiers nécessaires, tous statuts confondus (ITA, BIATSS, chercheurs, enseignants-chercheurs, CNAP). Il abordera la question des capacités de recrutement en s’interrogeant sur les viviers, sur l’identification de filières techniques prioritaires voire essentielles, et sur celles en tension pour lesquelles l’embauche est difficile, sur la gestion des mobilités et sur l’identification des filières à forte mobilité. Il s’interrogera sur les possibilités de transmettre les expertises par la formation permanente et par l’organisation en filières ou réseaux au sein de la discipline pour partager les outils et les méthodes. Compte tenu de l’augmentation du nombre d’emplois temporaires, il discutera de la répartition des tâches entre personnels CDD ou CDI de mission (cadre LPR), prestataires d’assistance technique et personnels sur postes statutaires. Les spécificités du domaine spatial pourront être considérées, ainsi que la relation avec les industriels sur les projets à long terme. Il réfléchira à l’équilibre nécessaire entre personnes chercheuses et ingénieures/techniciennes pour les recrutements sur postes permanents.

Finalement, certaines filières d’innovation étant développées en partenariat avec l’industrie, le groupe de travail traitera aussi de la question de la valorisation pour cartographier nos actions dans ce domaine et en recommander les orientations stratégiques pour les années à venir.

Responsable : Laurence Tresse

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Composition du groupe